CARTOMARES

PRESTATIONS MATRIMONIALES ET ESCLAVAGE

DEUX BASES DE DONNEES ETHNOGRAPHIQUES

Alain TESTART - Valérie LECRIVAIN - Nicolas GOVOROFF

Copyright : Valérie Lécrivain

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Sommaire

 

 

 

 
rue centrale d’un village à Nias (Indonésie)

 

femme mangbetu (Afrique de l’ouest)

 

vue partielle d’une des cartes de ce site

 

Dans toute société, le mariage est l’occasion de transferts de biens ou de services. En Europe, c’était la dot, en Afrique noire, le prix de la fiancée, ailleurs, d’autres formes de prestations matrimoniales. Dans les sociétés traditionnelles, ces transferts furent souvent très importants, en volume et en valeur. Dans certaines sociétés, ils représentèrent jusqu’à 90% de tous les transferts, y compris commerciaux.

 

 

L’esclavage est une forme extrême de dépendance, marquée par l’exclusion d’une des dimensions fondamentales de la société. Dans de nombreux cas, l’esclave est considéré comme dépourvu de parenté, et donc d’identité sociale. L’esclavage fut autrefois fort répandu dans le monde, et la critique moderne commence seulement à s’apercevoir que même les « bons sauvages » avaient leurs esclaves.

Cette partie du site alaintestart.com publie intégralement deux bases de données ethnographiques
(prestations matrimoniales et esclavage)
présentées, dans leurs principes, et exploitées, quant à leurs principaux résultats,
dans deux publications scientifiques :

Testart A., Govoroff N. & V. Lécrivain 2002 Les prestations matrimoniales. L'Homme 161 : 165-196.

Testart A., Lécrivain V., Karadimas D. & N. Govoroff 2002 Prix de la fiancée et esclavage pour dettes : Un exemple de loi sociologique. Etudes Rurales 159-160 : 9-33 [reproduit in Testart A. 2001 L'esclave, la dette et le pouvoir : Études de sociologie comparative. Paris : Errance.]

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mise à jour : 15/10/2014