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rue centrale d’un village à Nias (Indonésie)
femme mangbetu (Afrique de l’ouest)
vue partielle d’une des cartes de ce site
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Dans toute société, le mariage est
l’occasion de transferts de biens ou de services. En Europe,
c’était la dot, en Afrique noire, le prix de la fiancée,
ailleurs, d’autres formes de prestations matrimoniales. Dans les
sociétés traditionnelles, ces transferts furent souvent très
importants, en volume et en valeur. Dans certaines sociétés, ils
représentèrent jusqu’à 90% de tous les transferts, y compris
commerciaux.
L’esclavage est une forme extrême de
dépendance, marquée par l’exclusion d’une des dimensions
fondamentales de la société. Dans de nombreux cas, l’esclave est
considéré comme dépourvu de parenté, et donc d’identité sociale.
L’esclavage fut autrefois fort répandu dans le monde, et la
critique moderne commence seulement à s’apercevoir que même les
« bons sauvages » avaient leurs esclaves.
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Cette partie du site alaintestart.com
publie intégralement deux bases de données ethnographiques
(prestations matrimoniales et esclavage)
présentées, dans leurs principes, et exploitées, quant à leurs
principaux résultats,
dans deux publications scientifiques :
Testart A., Govoroff N. & V.
Lécrivain 2002 Les prestations matrimoniales. L'Homme 161
: 165-196.
Testart A., Lécrivain V.,
Karadimas D. & N. Govoroff 2002 Prix de la fiancée et esclavage
pour dettes : Un exemple de loi sociologique. Etudes Rurales
159-160 : 9-33 [reproduit in Testart A. 2001
L'esclave, la dette et le pouvoir : Études de sociologie
comparative.
Paris : Errance.] |